Un
Canadien errant,
Banni de ses foyers,
Parcourait en pleurant
De
pays étranges.
Un jour, triste et pensif,
Assis au bord des flots,
Au courant fugitif
Il adressa ces mots:
«Si tu vois mon pays,
Mon pays malheureux,
Va, dis à mes amis
Que je me souviens d'eux.
«O jours si pleins d'appas
Vous êtes disparus,
Et ma patrie, hélas!
Je ne la verrai plus!
«No, mais en expirant,
O mon cher Canada!
Mon regard languissant
Vers toi se portera . . .»
--Antoine Gérin-Lajoie, 1839
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